[ RP Fermé - Cloud & Angiela ] {Flashback} La rencontre de l'Hiver 1566

La rencontre d'aujourd'hui tirant à sa fin, j'avais tenté de m'éclipser avant que Zamatry ne mettes le grappin sur moi. Chose impossible. Il avait posé sa main ferme sur mon épaule, m'obligeant à me rasseoir aussi tôt. Il salua le reste de la foulé et attendis le dernier sortie avant de me sermonner comme jamais. Le roi des glaces était vraiment comme on le dit, glaciale. Une personnalité à visage multiple, il pouvait être un farceur et un homme farfelu, mais également un tyrannique frère et irréprochable roi.

Je n'avais pas été capable de placer un seul mot pour me défendre, je ne cessai de répéter à voix basse en fixant le sol que j'étais désolé. Ce qui m'avait été d'office de mériter une claque sur la joue droite. J'étais tombé au sol, retenant les larmes de glisser sur mes joues. Je ne pouvais me montrer impuissante. Il m'avait laissé partir sans en rajouter, sachant que le message avait été clair. Il ne me souhaitait pas de mal en soit, juste que j'accepte et prenne mon rôle d'héritière au sérieux.

De nouveau dans les couloirs, le personnel me suivait pour me conduire à ma chambre. J'avais un vide dans l'estomac et l'idée de manger quoi que ce soit pour le diner n'était pas envisageable. L'unique chose que je voulais pour l'instant était de me débarrasser des bonnes. Piquant une crise sur place, elles prisent leurs distances. Un vrai caprice d'enfant, je m'étais mise à courir à contre sens de ma chambre pour les dupés, alors qu'en fait, je n'avais que donner cette illusion dans leurs esprits. Les voyant crier mon nom et partir à ma recherche, je pu sourire et lâcher un soupire de soulagement. Enfin un moment tranquille. Mon esprit divaguait, jusqu'à ce que mon regard vint à accrocher la tignasse blonde du jeune Strife qui était un peu plus loin dans l'allée. Ah non, je n'allais pas me mettre dans les problèmes une seconde fois par sa faute. Et pourtant, bien que j'étais têtue de cette idée, je grognai intérieurement et vint à sa rencontre.

- Qu'est-ce que tu fais là ici tout seul, c'est pas tes quartiers et tu vas encore nos causés des problèmes.

Haussant les sourcils, roulant sept peut-être même dix fois ma langue dans ma bouche, je retins l'envie de remballer ce petit rat insignifiant qui venait de me lancer une pique. Contrôle sur soi et sur ma respiration, je me comptentai d'un soupire avant de répondre au sujet suivant. 


- Mon nom est Cloud Strife, fils de Garlic et Hildegarde Strife. 

Le regardant s'incliner, je ressenti chez le jeune garçon, une certaine réticence à cette comédie de formalité, qui par ailleurs, ne lui allait pas du tout. D'un rire sincère, je lui présentai ma main, peut-être était-ce pour moi quelques choses de plus rassurant que de rencontrer un garçon de mon age et sortir des politiques de la vie de royaumes avec ces caprices et ces paillettes scintillante, chose bien utile quand on veut en mettre pleins la vue à des hauts gradées.  

- Angiela Legna, mais appel moi Angie. Comme tu le sais déjà, je suis la soeur de Zamatry. Je vais t'épargner le monologue habituel que j'ai tendance à sortir aux précieux amis et collègues de mon frère. Tu es donc l'aîné des Strifes, c'est donc avec toi que je vais me marier ? Boaff, si j'avais su avant, j'aurais fuis le royaume. 

D'un sourire un peu carnassier, transformé par un petit rire d'ange, j'espérais lui faire légèrement peur avec cette blague qui, peut-être, détendrait l'atmosphère entre les deux adolescents. Nous étions parties du mauvais pied, reprendre de zéro et arrête de jouer le jeux de la fille froide serait une bonne chose pour recommencer leur rencontre.

De voir sa réaction, semblant être en pleine descente vers les abysses les plus profondes de l'angoisse, la terreur, il était clair que ma petite plaisanterie l'avait choqué. Je n'avais pu m'empêcher de trouver ça hilarant, mais un peu mignon, quoi que presque insultant, m'enfin bref.

- Tu permets ? Il vaudrait mieux pour mon matricule qu'on ne me chope pas dans les couloirs. Personne n'imaginerait me trouver ici, hormis ton majordome je pense.


Me questionnant, je me demandais pourquoi ce garçon avait tendance à fuir toujours ses obligations ? Tiens donc, c'est moi qui disait ça... Ce serait presque ironique que de lui poser la question et me prendre la même remarque ensuite. Peut-être était-ce tout simplement qu'il n'aimait pas, comme moi, cette vie d'aristocrate et de dirigeant avec leurs manière huppés regardant de haut tout ce qui bouge et les écrasant avec des phrases virevoltantes à en tomber par terre. S'endormir après quelques secondes même. Ouvrant les portes et le laissant entrer le premier, je refermai les portes derrière nous sans bruit, laissant toujours le bénéfice à mon personnel que j'avais fuis. La pièce, bien qu'à l'allure très grande avec son plafond montant et ses grandes fenêtres ne comptait pas beaucoup de meubles. Un lit, une coiffeuse qui était également un bureau de travail, un piano et un tapis. Omis cela, deux portes menant l'une à la penderie et l'autre à une salle de bain privé. Aucun jouet, aucune trace d'une quelconque jeunesse. Des fleurs par-ci par là, principalement des roses et un décor presque gris dans ses nuances à peine bleuté, noire et blanche. Digne du palais du nord. Le laissant marcher et découvrir la vaste salle, j'avançais vers le centre, relevant la tête en regardant la peinture dessiné au plafond. Des anges noirs au combat sur un ciel gris comme dans une tempête. Digne œuvre des plus grandes églises. 

- Et donc si j'ai bien compris toi aussi tu es fils d'un des seigneurs des royaumes. Fils d'un ange noir de plus... Ça t'arrive parfois de vouloir quitter ce monde et de vouloir vivre loin des coutumes de la royauté et toute les obligations qui y sont associés ?

Ayant sortie la tête des nuages, je suivais les pas du garçon à travers la chambre attendant une réponse de sa part. Si je ne m'étais pas trompé, il aurait surement une conscience similaire à la mienne, autrement, cette conversation deviendrait vite un malaise.

Un sourire sur les lèvres de la belle albinos ne se fit pas cacher. L'amour et l'importance qu'apportait Cloud à sa famille se voyait sincère. C'était chose que malheureusement, elle ne comprenait pas, bien qu'elle aurait aimé. Un passé oublié, un frère peu présent,le flou sur le visage d'une mère décédé et le mystère d'un père que personne ne connait. Disons que les party de famille à Noel n'étaient pas des plus intéressant et des plus populaire au Manoir Legna. Le sourire de l'ange disparu doucement pour faire place à des remords intérieur qui la rongeait. Chose qu'elle tendait de repousser depuis tellement longtemps.

- J'imagine que tu penses souvent à t'en aller. Mh que raconte ce tableau ? Hormis une bande d'hommes ailés qui se battent à mort ?



À sa première question, un oui aurait été définitif et plus que sincère. La vie de royaume n'était pas pour elle et on l'avait en quelques sorte forcé à en faire partie. Héritière et descendante d'une lignée beaucoup trop importante et puissante. Ce serait trahir et déshonoré le nom des Legna si elle décidait de fuir les responsabilités qu'on lui avait donné. Elle tendait pourtant de trouver les bons côtés à cette vie de monarque. Le thé, les livres, le violon, le piano, le jardin de rose, les échecs, n'étaient que quelques uns des avantages qu'elle avait trouvé. Bien que la vie dans son ancien village en plein milieu de la forêt entant qu'archer connu uniquement de la patrie. M'enfin c'était chose du passé.

- D'après Zamatry, il s'agirait d'un fragment de souvenir de la guerre qu'il y a eu il a des siècles et des siècles entre les premiers anges noirs et les hommes. Peut-être que l'un de tes descendant en faisait partie. Désolé pour tout à l'heure de t'avoir tombé dessus... J'essayais de partir le plus rapidement possible pour allez en ville.

Dans un silence gênée, je détournais le regard. Être gentille n'était pas chose que j'aimais montrer à tous.

La jeune Legna ne comprenait pas l'admiration qu'avait le jeune garçon envers ce lieu. Il etait vrai que le manoir Legna était très beau orné de ses diverses oeuvres d'art et sculptures de tout genre. Mais pour Angie c'était d'avantage une prison de glace, ou comme elle aimait l'appeler la cage enfermant le corbeau entre ses barreaux. Un sentiment aigu de rage lui perçait la poitrine. Personne ne la comprenait et personne ne la comprendrait. Vint l'heure où le jeune Strife se relâcha et se mit à son aise avec son air un peu plus enjoué que lors de leur première rencontre quelques heures plutôt.

- Si tu comptais partir en ville, c'est que tu dois avoir des amis dans le coin ? Du type insensible au froid et méprisant les """"étrangers"""" comme moi ? 

- Des amis ? Non pas vraiment, ça ne fait pas si longtemps que je suis ici. Un peu moins de un an. Quand je vais en ville, je vais surtout observer les gens. Bon d'accord ca va... Je sais que c'est étrange, stupide et dangeureux, mais il y a tellement de vie là bas... c'est chaleureux pour un pays autant froid et enneigé.

Elle coupa rapidement court à la conversation, n'ayant plus envir de discuter de ce genre de choses.

- Dit moi blondinet, tu as quel âge aufait ? C'est de la simple curiosité.

Lui souriant, s'installant au pied de mon lit, j'avais enlevé les talons qui me tuaient les pieds pour les laisser respirer un peu. Si Angie ne se trompait pas en se fiant à son physique, ils avaient à peu près le même âge et c'était l'un des premières personnes avec qui elle discutait autant sans qu'on agisse avec elle comme la princesse qu'elle est, faisant des manières craignant les reproches et les conséquences.