[ RP Fermé - Cloud & Angiela ] {Flashback} La rencontre de l'Hiver 1566

A une époque où les créatures magiques étaient supposée avoir en majorité disparue sous la pression des hommes dans le monde des humains, les royaumes écartés de cette chasse aux sorcières continuèrent de prospérer à leurs manières. Il n'y avait rien à craindre du "monde extérieur" tant que l'on restait dans des royaumes magiques.

C'est une jeune Cloud âgé de 15 ans que l'on retrouve dans cette histoire, encore frais et prêt à découvrir le monde qui l'entoure, bien que toujours en conflit avec son père Garlic. Le plus noble des Strife avait été convié par le dernier souverain en date dans la plus grande propriété Legna. Une rencontre d'ordre diplomatique, comme à chaque débuts de nouvelles saisons. Garlic estimait qu'il était temps pour Cloud de découvrir un autre royaume que le sien, ce qui était d'un côté une aubaine pour le petit angelot mais aussi une corvée : il n'aimait guère les rencontres "politique" et tout ce qui s'accoutumait à ces événements dont il se passait bien, mais c'était le prix à payer pour une balade en dehors de sa zone de confort.

Nous parlons d'une époque où le transport instantané d'un corps physique d'un point A à un point B n'existe pas encore réellement, il fallait donc marcher pendant de nombreux jours avant d'atteindre la résidence Legna. On disait que certains êtres exceptionnel disposaient de ce genre de moyen.. "la téléportation".

Le périple n'était pas des plus simples, mais bien entouré d'une quinzaine de garde, rien ne pouvait atteindre Garlic et son fils, fils qui d'ailleurs ne désirait qu'une chose : en découdre contre une créature en situation réelle. L'aspect des terres Legna donnaient vraiment comme un air d'Hiver éternel en cette période de l'année, était-ce toujours aussi gelé par le froid ? Ou était-ce juste une zone ultra sensible au froid en période d'hiver. En tout cas ce n'était pas un endroit où les faibles pouvaient vivre très longtemps. Le blondinet sentait déjà la morsure du froid l'épuisé après des jours de marches.

Une fois arrivé aux portes de la demeures, quelqu'un accueli la troupe de soldat ainsi que Garlic. Quant à Cloud.. Il s'était déjà éclipser ailleurs. Il avait entreprit une balade seule dans la quelle il profitait du décors afin de se forger un souvenir mémorable de ce voyage. Garlic et ses hommes entrèrent dans la demeure et prit part à la réunion saisonnière des grands hommes.

Après avoir vagabonder, c'est dans une cour enneigée que le blondinet s'installa sur un muret, observant le jardin encercler par des couloirs reliant à des pièces intérieur au palais. Jusque là, la découverte de ce nouveau monde lui avait donner assez de détermination pour tenir éveillé, mais avec cet instant de calme, il finit par s'endormir assis sur le muret alors que la neige commençait à tomber.

- Mademoiselle Legna ! Dépêchez-vous de vous habillez ! Votre majesté attend votre présence auprès de lui.

Hmpf. J'entendais Sebastian frapper à la porte de la chambre de façon répétitive. Les jointures et le mécanisme de la porte était complètement gelé d'un cristal de glace. Hors de question de laisser les bonnes et mon majordome rentrer et me forcer à m'habiller et assister Zamatry. Je terminai de lacer mes bottes et j'enfilai une cape d'un blanc ivoire. Un camouflage parfait avec le duvet de neige à l'extérieur.

- Mademoiselle ! S'il-vous-plaît ouvrez !

Grognant intérieurement, j'ouvris les portes du balcon et sautai sur la rambarde. Hors de questions que je ne me rendre à une rencontre entre royaume et blablabla. La politique royale m’intéressait autant que de passer le restant de mes jours dans le désert du Sahara.

- Dites à mon frère qu'il est un grand garçon et qu'il n'a pas besoin de moi ! Je reviendrai pour le souper Sebastian.

- Mademoiselle !

Avant même qu'il ne pu rajouter quoi que ce soit, j'avais sauté la chaussé et tombai dans le vide vers les jardins. Amortissant ma chute en tombant les fesses premières contre un coussin de neige. J'avais déjà prévu mon escapade. Me relevant de la poudreuse, je secouai mes vêtements, et me relevai. Mes intentions pour la journée étaient déjà prévu d'avance. Je me rendis dans les jardins et sortie un livre de sous ma cape. Lire un livre dans la serre, entourer de roses. Voilà mes plans pour la journée. Marchant sur les murs de pierres, en chantonnant. Un faible gémissement ou un grognement je n'étais pas sure venait de résonner sous mes pieds.

- Hm ?

Regardant le sol, j'avais l'impression d'avoir simplement monter une légère butte de neige, mais des traits blonds étaient visible à travers la neige.

- Mais...

Surprise, je perdis mon équilibre et tombai du muret dans un étouffement plaintif. La neige tomba sur moi et d'une réaction irréfléchi, je me mise à paniquer en agitant les bras et les jambes.

Un sommeil profond semblait s'être emparé du blondinet, qui risquait probablement de mourir d'une pneumonie à ce rythme là. Il allait connaître le même sort que tous les mendiants, les démunis et nécessiteux paradoxale pour quelqu'un de noble n'est-ce pas ?

Le bruit d'une chute se fit entendre, et le blondinet vint à se réveiller en sursaut tandis qu'une jeune fille au sol venait de se faire ensevelir par la neige. Etait-ce un mode de vie commun aux gens d'ici ? Est-ce qu'ils étaient tous immunisé contre ce climat ? En la voyant paniquer, il décida d'attraper sa main et de l'aider à se relever. Une fois debout il epousseta toute la neige qui était sur ses vêtements, avant de se rendre compte que lui aussi était bien enneigé, et qu'il commençait à avoir vraiment froid.

- Ce n'est vraiment pas un temps à sortir pour une jeune femme vous savez..

Il observa cette jeune fille à la chevelure blanche.. Il n'allait tout de même pas enlever la neige de ses cheveux ? On pourrait s'y m'éprendre. Ou alors elle était comme la neige personnifiée, une chevelure blanche, un teint blanc.. Et des yeux rouges, quelque chose d'assez particulier. Néanmoin, la chevelure rappelait au jeune homme sa petite soeur. C'est peut être ça qui l'avait pousser à demander si cette jeune fille allait bien.

- Vous ne vous êtes pas blesser ?

J'étais en pleine panique, ayant l'impression d'étouffer dans un gouffre, un peu comme ce vieux souvenir qui me rongeait la nuit dans mes rêves. Je ne voyais plus rien et j'avais l'impression de m'enfoncer plus je bougeais. Quelque chose agrippa ma main, me sortant de mes tourment et mes rêveries. De nouveaux sur mes pieds, j'eus besoin d'un moment avant de comprendre ce qu'il venait d'arriver. Je regardai à ma gauche et à ma droite, j'étais encore dans la cours du manoir. Prenant une seconde pour respirer, je dévisageai l'individus devant moi qui retirait la neige de ses vêtements.

- Ce n'est vraiment pas un temps à sortir pour une jeune femme vous savez... Vous ne vous êtes pas blesser ?

C'était qui celui-là ? Haussant un sourcil, je l'analysais. Des cheveux blond, des yeux bleus, un teint pâle. C'était un enfant du village peut-être ? Ce n'était pas rare de les voir faire les curieux et s'aventurer dans les parages.

- Tu sais que tu n'as pas le droit d'être ici ? C'est réservé à la famille royale et ses invités.

J'étais légèrement sur la défensive et croisai les bras. Et puis quoi encore. Ce gosse c'était endormi là sur le muret. Un pauvre con qui aurait fini congelé sous la neige. Un blondinet glacé. Époussetant mes cheveux de la neige qui s'y était accumulé, je remis ma cape et regarda du côté du château. J'entendis des pas courant et venant dans notre direction.

- Et merde. Par ta faute ils vont me retrouver. Viens avec moi. Je ne prendrais pas la chance que tu leurs disent où je suis.

J'attrapai le garçon par le poignet et couru vers la serre. J'avais une cachette à cette endroit. Courant difficilement à travers la neige épaisse, je me rendis compte que la peau du garçon était glacé. C'était étrange ? Les habitants de la région ne craignait pas le froid. M'enfin bon, c'était un stupide adolescent paresseux qui dormait sur neige. Idiot.

La jeune fille n'avait pas l'air d'apprécier la présence de Cloud, on dirait même qu'elle le jaugeait au vu de sa façon de le regarder. En vérité, cette dernière avait un petit air de peste sournoise, c'est ce qu'on devinait rien qu'au son de sa voix et du ton qu'elle emploie.

- Tu sais que tu n'as pas le droit d'être ici ? C'est réservé à la famille royale et ses invités.

Il y avait méprise, le jeune homme était bien évidemment un invité de la famille royale, sauf qu'elle ne lui laissa pas le temps de s'exprimer à ce propos, le jeune homme étant trop occupé à grelotter à cause du froid, et en plus elle ne l'aurait probablement pas écouté.

- Et merde. Par ta faute ils vont me retrouver. Viens avec moi. Je ne prendrais pas la chance que tu leurs disent où je suis.

La faute de quoi ? De qui ? Le jeune homme dormait paisiblement comme les vieux monsieur dans la rue, qui mourraient. C'était peut être comme ça que le blondinet allait finir si cette drôle de dame hautaine n'avait pas fait autant de vacarme. Quoi qu'il en soit, le jeune homme se faisait tirer par l'albinos au fin fond des jardins pour arriver jusque dans une serre.

- Je peux savoir où tu m'emmènes ?

Ils s'enfonçaient tous deux dans un lieu encore plus inconnu pour le petit blondinet. Comment allait-il se dépatouiller de cette situation assez inconfortable, entre une température atteignant facilement les -15° et la présence d'une dame fort désagréable.

- Je peux savoir où tu m'enmmènes ?

Je roulai des yeux et rentra dans la serre. Ce que les gens du village pouvaient être inquiet et anxieux de vivre des aventures inconnus. Courant au fond de la serre, je le tira dans un épais buisson. Lui faisant signe de ne pas faire de bruit, je posai ma main sur sa bouche.

Quelques instant après, la porte de la serre s'ouvrit à nouveau. On pouvait entendre l'écho des pas de quelqu'un. Ce quelqu'un, Angie savait très bien de qu'il s'agissait. Sebastian, son majordome. Toujours aussi tenace et obstiné.

- Mademoiselle Legna ?

Toujours dans un silence de mort, je l'observai sans bouger le moindre petit doigt. S'il fallait qu'il me trouve, non seulement je me ferais gronder, mais aussi pire ! Je serais coincée des geures à écouter des dirigeants parler de politique. J'espérais simplement que mon nouveau camarade, aka mon otage ne fasse un bruit et qu'il nous fasse prendre.

Elle avait emmener le jeune homme au fin fond de la serre dans un épais buisson bien touffu, de quoi cacher une ou deux personne. Que fuyaient-ils ? La jeune fille mis sa main par dessus la bouche du blondinet pour éviter d'émettre tout bruit pouvant signaler leurs présence. Un silence pesant rendait l'atmosphère légèrement gênante pour le jeune otage, jusqu'à ce qu'un bruit de porte et de pas viennent rompre le silence.

- Mademoiselle Legna ?

Les yeux du jeune homme s'écarquillaient, il avait à faire probablement à la fille de son hôte. Dans quelle misère s'était-ils mis ? De plus, le froid avait vraisemblablement eu raison de lui, lutant contre la maladie, il ne pouvait plus se retenir d'éternuer après ce vilain coup de froid contracté par sa sieste sous la neige. Il dégagea la main de la demoiselle histoire de ne pas la rendre toute gluante de sécrétion nasale.

- ATCHOUM !

Un éternuement digne des plus grands, en tout cas il n'y avait pas photo, rien ne pouvait couvrir un tel bruit, pas même un volcan en éruption. Il regarda sa camarade la mine complètement dépitée traduisant un "désolé".

Figée en silence à observer Sebastian chercher à l'opposé de nous, j'avais espoir qu'il abandonne ses recherche et retourne au manoir auprès de mon frère et ses invités. Avant même que je ne puisse intervenir, mon camarade blond retira ma main de sa bouche pour laisser un éternuement sortir et ainsi nous faire griller. Je le regardai avec un regard noir, mimant du bout des lèvres un juron. ''Espèce de...''
Avant même que je ne puisse bouger et tabasser ce traitre, une main se posa sur mon épaule d'une fermeté qui ne m'était pas indifférente. Je lançai un dernier regard à l'autre garçon et me relevai.

- Je vous ait trouvé mademoiselle Legna, oh et je ne savais pas que vous n'étiez pas seule. Je suppose que vous êtes le jeune Strife ? Des yeux clairs et une chevelure aussi blonde que la votre ne me tromperais pas.

J'haussai un sourcil tout en croissant les bras. Alors ce petit blondinet était un fils à papa et non pas n'importe lequel, le fils de l'un des invités de mon frère. Merci de m'en avoir fait part plutôt. Serrant les dents, je ne pouvais davantage retenir la colère en moi et j'offris un coup d'épaule à la main délicate de mon majordome.

- faite le donc rentrer à l'intérieur, il meurt de froid. Faites lui une soupe, un thé ou n'importe quoi que ce monstre blond voudra avaler.

Balançant mes cheveux derrière mon épaule, je me dégageai des plantes et sortit mes ailes noires pour m'envoler de nouveau vers ma chambre.

Je n'arrivai pas à croire que mon périple était déjà terminé pour aujourd'hui. Mon frère en entendrait parlé et pire encore. J'avais à peine posé le pied sur le parquet de ma chambre que deux femmes se ramenèrent pour me faire davantage la morale et se débarrasser des vêtements extérieurs que je portais. Merci Sebastian et ton grand sens de l'organisation et de la recherche. Un jour je te battrais à ce jeu. Les bras dans les airs, elles glissèrent une robe de soi bleu et noir légèrement bouffante. J'en avais compris que ma punition n'était pas de rester dans ma chambre, mais d'aller rejoindre mon frère et son comité. J'étais tout de même inquiète de ce que Sebastian ferait avec le jeune homme. Strife... Ce n'était pas la première fois que j'entendais ce nom, il faisait parti d'une des familles alliés à notre royaume. Sebastian allait surement faire exactement ce que je lui avais dit et emporter l'adolescent en cuisine, près du foyer, couverture et nourriture consistante pour le réchauffer. J'irais le voir tout à l'heure. Peut-être. Peut-être avant... Pourquoi était-il dehors au froid au fait... Il aurait pu mourir du con. Me mordant les lèvres, je me surprise à penser à lui.

- Aie !

Je lançai un regard noir au bonnes femmes, je n'avais pas besoin de mourir étouffé dans un corset ce soir... Zamatry m'étoufferait avec ses discours infinissables...

Pendant ce temps, Sebastian avait ramené le jeune Cloud en cuisine, n'ayant pas alerté le père de celui-ci, s'occupant d'abord de son état de santé. N'était-il pas qu'il ne faillirait pas à son devoir de majordome et en informerait le seigneur Strife une fois réglé.

Le majordome de la famille Legna avait fini par mettre la main sur les deux jeunes gens. L'éternuement de Cloud l'avait probablement condamné à une futur sévère punition une fois que la nouvelle arriverait aux oreilles de son père. Si le palais était une prison, Sebastian serait le maton qui allait traîner le blondinet un peu partout jusqu'à son bourreau - pour ne pas dire son père. Mais le vieil homme respecta malgré tout la consigne de sa "gouvernante" et emmena l'adolescent prendre un bol de soupe chaude, dans un silence macabre.

Pas un seul mot ne sortit de la bouche de Sebastian, probablement parce-qu'il n'appréciait pas les étrangers.. Ou les vagabonds, ou encore ceux qui manquaient à leurs obligations. Ce fut le repas le plus gênant de toute sa vie. Mais le blondinet était malin, et pour éviter ou du moins retarder sa sentence, il traîna l'en-cas en longueur et réclama même un deuxième bol.

Mais les prostituées en soi témoins, rien branler ne fait que retarder la fin. Dans le cas du blondinet, la confrontation perpétuel avec son père allait reprendre de plus belle dès lors que le jeune homme aurait été livrer.

La suite logique des choses est que le jeune homme fut emmener jusque une grande salle de réunion, avec une table immense entourée de ce qui semblait être toute une assemblée de nobles tous plus richissime et puissant les uns que les autres. Il s'avançait, rejoignant son père en silence. Sebastian racontera probablement toute cette histoire une fois que la jeune fille sera présente. Pendant que les adultes parlaient, Cloud se retenait à nouveau d'éternuer. Si il interrompait de quelconque manière cette réunion, cela irait mal pour son matricule.

Tirer de force par les deux bonnes de maisons, je trainai les pieds, mes pas résonnant comme les pas d'un éléphant. Aucun son ne sortait de la bouche des deux autres femmes. Que l'écho de mon châtiment. Sebastian passa par là, il venait surement d'aller porter le jeune homme auprès de son paternel. J'avais l'impression que les deux adolescents seraient au coeur des remarques et des regards noir de l’assemblée. Les portes de la salle s'ouvrit. Les paroles de mon frères étaient écoutés de tous, mais dés que mon visage apparut dans la simple ouverture, il se tut, me regardant, me fusillant amèrement du regard. Je détournai les yeux, impossible de lui faire face. Déjà que je n'étais pas à l'aise dans les vêtements que les deux bonnes m'avaient mise - digne d'une poupée de porcelaine. Le rôle de ''princesse'', ''soeur du roi'', ''futur héritière'' et tout ce qui s'en suivait, était beaucoup trop de pression pour mes épaules. De sa voix froide et autoritaire, Zamatry me présenta à ses invités en prononçant mon nom. Accueil plutôt glaciale. J'avançai, tête haute, sans un mot et vint m'asseoir près de lui. Ce n'était ni le lieu, ni le temps d'argumenter et de m'excuser sur les récents événements. Bien que cette discussion avait déjà eut lieu auparavant. Ma place à cette réunion et ma présence dans ce genre d'événement ne me convenait pas, mais tant bien même je m'obstinais à lui dire, il était le roi, mon grand frère et avait le dernier mot. Reprenant où il en était, il discutait des problèmes de guerres ou je ne sais quoi, puisque je n'avais pas participé au début de cette conversation. Mon regard ce contenta d'observer et juger les gens présent. Tous avait une apparence digne de leur titre. Mes yeux s'arrêtèrent sur le jeune garçon blond de plutôt. Je l'observais en silence, lui qui semblait plus fatigué et blanc que plutôt, le pauvre avait surement attrapé un rhume. Je scrutai chaque recoin de son visage. Peut-être irais-je m'excuser plus tard d'avoir porté un comportement aussi froid avec lui... Ou pas je verrai...

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