[ RP Fermé ] Le temps est l'ennemi de la guerre

Je restai là, l'écoutant la tête baissait. Je ne savais trop quoi dire mise à part qu'il avait raison. Je serrais les poings, il n'était pas lieu de pleurer ou bien d'éclater de colère. Il ne ferait que quitter les lieux et partir en étant deux fois plus en colère... Pourquoi fallait-il toujours que ça finisse comme ça tout les deux. Jamais elle ne les comprendraient. Soucieux l'un de l'autre, mais se battant comme chien et chat. RAAAHHH.

- C'est quand même gonflé de venir me demander de l'aide hein. Alors non, je n'ai plus faim alors t'as plutôt intérêt à me dire tout ce que tu sais. J'passe ma vie à assurer tes arrière le peu de temps où tu es de passage. Tu crois que j'ai pas mieux à foutre ? Rien que la dernière fois dans cet établissement lugubre dans lequel tu étais retenue j'ai du intervenir.

Tout ce que je sais, tout ce que je sais... J'ai tout dit bordel ! Je serrai les dents de plus belle pour me retenir encore plus. Au final, l'idée de contacter ce vieux pote, était peut-être l'idée la plus ridicule de la journée ! J'avais besoin de lui, mais là toute suite, j'avais envie de l'envoyer balader et de lui dire de partir et de me laisser me débrouiller seule s'il voulait pas m'aider. Mais je ne pouvais tout simplement pas... Les mots ne voulait pas sortir ou du moins, je ne leurs autorisaient pas, par risque de créer plus de problèmes qu'il y en aurait.

- C'est bien beau de demander au gentil pote, mais ils sont où tout tes charmants et bien veillant chevaliers servant hein ?

Poignard au coeur. Il n'y avait jamais eut personne d'autre que lui... Il avait toujours été celui qui veillait sur moi à l'époque, les autres n'étant que des pions servant à faire avancer le manoir et la région. De plus, n'étant presque jamais au manoir, je ne vivais plus du luxe de la cavalerie depuis un long moment. Me ventant auprès de mes pairs que j'étais assez forte pour me débrouiller seule et que jamais je n'avais besoin de personnes pour me sortir des problèmes... personnes sauf lui, Cloud.

Je me retins sur la chaise, sentant que je titubais légèrement et me mis à rire. Au final cette remarque, elle voulait dire quoi...

- Ha... Haha... Pardon tu as raison, j'aurais pu demander à n'importe lesquelles de mes chevaliers. Je suis bête.

Vas-y, les mots qui ne devaient pas sortir vont sortir.

- Je sais pas pourquoi je t'ai appelé au final ? N'importe qui aurait fait l'affaire ! Mais non, je t'ai appelé toi parce que j'avais personne d'autres en qui faire confiance !

Je frappai de mon poing la table, directement dans l'omelette de monsieur. Brisant également l'assiette et redécorant la table et ses alentours d'oeufs et de garnitures.

Je caressai mon poing suite au action précédente et ramassai mes dégâts. Mais c'est qu'il m'énervait lui parfois. Ce n'était pas si compliquer à comprendre comme problème non ? Je le senti se lever et se diriger vers la sortie. Bah vas-y casse toi et bonne journée hein ! Fuir, fuir et toujours fuir.

- Nobody needs me.

Je me retournai, prête à lui mettre une tarte de ce qu'il venait de dire de lui même, mais rencontra son dos et m'arrêtai la main dans les airs. Non, mais quel imbécile. Il avait oublié de dire quelques choses peut-être ? J'étais prête à encaisser le tout.

- Qui est au courant de tout ça ? J'imagine ne pas être le seul ?

Tient donc, résigner à m'aider après tout ? J'aurais pu l'envoyer promener et rire, mais un sourire glissa sur mes lèvres.


- Je crois qu'il n'y a que Night. C'est lui qui m'a mise en garde de l'arriver d'Electonse et qu'il, peut-être, me recherchait. Fin que le conseil l'avait envoyé...


Je tournai les talons, jetant la porcelaine à la poubelle et prit un grand verre d'eau. Il fallait être patient pour la suite des choses, mais surtout réfléchir. Je le regardais l'histoire d'un instant en silence. J'étais en colère et heureuse, deux sentiments départagés qui me rongeaient. La suite m'énervait encore plus, mais je me devais de garder mon calme. Encore plus face à lui. Je lâcha un court soupire et m'approchai de lui nettoyant sa joue avec un mouchoir. Vraiment je pouvais être une vraie gamine impulsive parfois.

- Écoute, pardonne moi. Tout ça m'inquiète et me rend un peu plus instable. Je comprends que l'envie de jouer les agents 007 n'est pas quelques choses qui te tente, mais si tu pouvais juste, voir ce qu'il fait après les cours ou autres... J'apprécierai.

Je lui souris tendrement, les sourires d'enfants rassurés.

J'étais tracassée par la réponse qu'il allait me dire et m'attendais à un non ou une réponse similaire. J'avais développé des tics nerveux à se moment là vis-à-vis l'anxiété qui m'habitait et mes mains tremblaient légèrement.


- Tu te rends compte que ce type est probablement hyper doué en enquête ? Je veux dire, s'il travail pour ce "conseil" il doit vraiment être particulier, la moindre erreur pourrait m'être fatal.



Il exagérait peut-être. Dans une histoire aussi utile que d'utiliser cet affaire pour donner l'exemple de la force du conseil, ils ne perdraient pas de temps avec quelqu'un qui pose des questions. Où au contraire... Si Electonse découvre que Cloud se mêlent de cette histoire, il finirait simplement par le menacer de complicité et que le conseil réglerait son cas d'une façon ou d'une autre.


- J'imagine que j'ai pas le choix de toute façons, au point où j'en suis j'en sais déjà beaucoup trop. Alors si déjà quelqu'un savait que j'étais venu te voir.. D'ailleurs il espionne peut être déjà tes trajets voir ton domicile. Sans vouloir te rendre parano.


La joie me fit réagir de façon inattendue et je lui sautai au cou, ma tête contre la sienne en relâchant un petit cri de satisfaction ! Heureuse qu'il accepte de vouloir m'aider, bien que légèrement. Déjà à cette nouvelle, m'avais soulagé, me donnant l'impression que j'avais un peu moins de poids sur les épaules... Mais qu'est-ce que je faisais là moi ?! Je pris doucement mon recule, lui tapotant les deux épaules simultanément et sourit.



- Il ne faut pas être parano comme tu dis. Tu reste mon ami d'enfance et il est normal que tu me rends visite. Il ne devrait pas y avoir de problème pour ça. Et pour la question de me suivre. Qu'il le fasse. Je ne vais pas plus loin que les endroits habituels que je traîne. C'est-à-dire ; Restaurants, le travail et mon domicile. Quoi de plus normal. Il faut pas t'inquiéter pour moi plus que ça Cloud...


Je relâchai ses épaules en glissant mes mains le long de ses bras, redéfinissant une distance entre nous d'une bonne longueur de bras.



- Bientôt la rentrée va commencé et il y aura le bal de rentrée. Viens-y, tu pourras peut-être en savoir plus...