[RP Privé - Son Strife ] Confession de deux accros au magasinage

La période des temps froid commençait à doucement se sentir dans l'air. Même les arbres commençaient à perdre de leurs magnifiques fourrures. Les feuilles devenant de jour en jour plus orangé, plus rouge, d'autres jaunes. Ce spectacle n'en restait pas moins si beau à regarder chaque année, mais ce qui était davantage mieux lors de cette période de l'année, c'était les nouvelles tendances. Plusieurs grandes compagnies avaient commencé à sortir les collection d'automne. Les tenues plus chaude, en laine, coton, col roulé, les bottines à talon plus refermés pour garder à l'abri les frisquets. Les imperméables de saison, les foulards, les chapeaux, tout. Cette saison était un pas de bienvenue avant l'hiver, le meilleur temps pour la jeune Legna, le meilleur temps pour les amoureux qui veulent se réchauffer et se bécoter sur le bord du foyer en prenant une coupe de vin à moitié nu.

Angiela, marchait dans les quartiers réputés de la ville, elle connaissait les dates et les heures exacts à laquelle les magasins seraient ouverts pour montrer leurs nouvelles arrivages. Après avoir prit un bon petit déjeuner à son café du coin, elle avait décidé de commencé ses trouvailles de la journée dans la plus grosse boutique du quartier. L'avantage de celui-ci était que par la faute des prix élevés des articles, peut de gens pouvaient vraiment se permettre de venir acheter ici leurs tenues d'automne. Sortir de ses lieux avec une facture à quatre voir cinq chiffres n'était pas étonnant.

Arrivé, Angie sourit doucement. Bien qu'à l'intérieur, elle sautait de joie comme une enfant devant ses cadeaux de Noël. Ce magasin, étant si bien fréquenté, des portiers à l'entrée saluant toute personne rentrant/sortant, annonçant également les promotions, le luminaire qui faisait les trois étages, Si beau, si grand, on pourrait presque pleurer et se croire au paradis. La jeune albinos dût reprendre sur elle même, rougissant légèrement, et toussant. Du calme, du calme. Ce n'est que la plus grande et la plus belle boutique de la ville... avec les plus belles tenues... les plus beaux sac à main... souliers... Une fille près d'elle hurla de joie. C'était exactement ce qu'elle ressentait en voyant les nouvelles collections partout. Emboitant le pas, elle parcourra la rangée du centre et se dirigea vers le deuxième étage, là où ses collectionneurs favoris étaient principalement placé.

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Elle avait dû troquer son bikini pour une veste en cuir, Ses escarpins contre des bottines à talons, son léger bronzage lentement acquis pour son habituel teint albâtre... John Snow l'avait prédit depuis six saisons « Winter is coming ». Fort heureusement, rien d'aussi alarmant qu'une invasion zombie. L'automne s'était simplement installé, recouvrant le ciel de la capital de son manteau gris, il venait parer les végétaux de couleurs chaudes et réconfortantes. Un coup de vent fit virevolter quelques feuilles, l'une d'elles, vagabonde vint se déposer dans la chevelure éclatante d'un Ange de passage. Ôtant l'ornement improvisé de ses cheveux, Son Strife offrit un magnifique sourire au monde qui l'entourait. En effet, en ce jour béni, rien ne viendrai troubler sa bonne humeur. Car oui, aujourd'hui, c'était la tant attendue journée shopping ! Inconsciemment, la jeune femme resserra son emprise sur son sac à main de créateur. On la voyait rarement aussi déterminée que lorsqu'elle s’apprêtait à faire chauffer sa carte bleu.

Habituellement, vous ne l'auriez jamais croisée à l'aube (c'est-à-dire avant midi) entrain de se promener en ville. Or, l'ange comptait bien faire l'ouverture et la fermeture des magasins et pour une fois elle n'avait pas ignoré les gémissement insupportables de son réveil. Voilà pourquoi Son arpentai religieusement les allées commerçantes les plus huppées, faisant claquer ses talons au sol d'un air conquérant en se dirigeant vers le magasin le plus sélect de la ville. Pourquoi "sélect" ? Sans doute parce que pour oser y entrer, il fallait impérativement remplir trois critères.

Avoir du bon goût
Avoir beaucoup l'argent
Avoir beaucoup, beaucoup d'argent, vraiment.

On insistera sur ce point car le prix d'une simple étoffe pouvait suffir à vêtir une compagnie de Scout au grand complet. Mais pourquoi faire tant de bruit pour un magasin me direz-vous ? Pour la qualité du produit, pour la remarquable prestation de service et l'attention que le commerce accordait à ses clients fidèles. Des showroom privés, des dégustations de champagnes, de vins et autres mets entre deux essayages ; des places privilégiées au prochains défilés les plus convoités... Il ne s'agissait pas seulement de franchir les portes d'une boutique de fringues, il s'agissait d'accéder à un autre univers. Une sphère élitiste et privilégiée d'amoureux de l'art vestimentaire ! Son soupira, le commun des mortels ne comprenaient ses passions. Heureusement, la jeune femme retrouva rapidement un large sourire lorsqu'elle arriva près du portier de ce royaume de la mode.

« Mademoiselle Strife. »

D'un mouvement de tête, elle salua l'homme qui avait apprit à reconnaître la cliente au vu de ses venues répétées. Pénétrant dans la boutique, Son s’arrêta quelques pas après l'entrée, presque religieusement. Peut importe le nombre de fois où elle avait visité ces lieux, ils lui faisaient toujours le même effet. Excitation. Son petit cœur battait à tout rompre, ses yeux pétillaient de joie, elle croisa le regard de quelques clientes et elles se comprirent sans dire un mot. Ce lieu était la définition de Paradis, n'est-ce pas ? Sans plus de cérémonie la jeune femme gravit les escaliers d'un pas assuré. Comme toute les connaisseuses, elle se dirigea au deuxième étage où elle commença à observer les différents joyaux qui n'attendait qu'une chose, lui servir de parure. Mais alors qu'elle continuait son exploration de l'étage, la jeune femme tourna la tête, apercevant sa chevelure éclat de lune dans le reflet d'un miroir, elle eu alors le réflexe de passer une main dans ses cheveux aux boucles rebelles. Elle ne se rappelait pas de les avoir si bien coiffés... Prise d'incompréhension lorsqu'elle rabaissa sa main, elle fut pétrifiée d'étonnement : son reflet ne bougea pas.

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