[RP privé] Le rendez-vous sur le toit. [Wine Hellsing]

"Comment ça de là-bas? Tu viens du ciel? J'ai un peu de mal à comprendre, je t'avoue."

Oups, j'avais oublié que personne ne connaissait réellement le pays des nuages. De toute façons il n'y a rien à voir là bas pour les gens normaux. C'est juste un ramassis de personne étrange, complètement siphonnée du crâne et fermé d'esprit. Inutile de s'attarder dessus. Laissons son imagination interpréter ça comme elle le préfère, parfois le silence est d'or.

Mais c'est lorsque j'étais perdu dans ma réflexion sur les gens qui vivaient près du "très haut" que je sentis quelque chose se coller à moi. Elle m'avait pris dans ses bras, ce qui était plutôt gênant dans un premier temps, moi qui avait toujours un bras en l'air, le second était entravé par la petite au prénom original. Est-ce qu'elle allait bien ? Peut-être qu'elle était très fatiguée. Avait-elle beaucoup voyager avant d'arriver ici et de faire sa rentrée ? Ce n'est pas les gens normaux avec une vie bien tranquille qui vont enlacer des inconnus, je sais de quoi je parle.

Avec mon seul bras de libre, je posais ma main sur le sommet de son crâne chevelu coloré d'un violet fort sympathique, une teinture de qualité?

- Mh, tu vas bien ? Est-ce que je t'ais fais vraiment peur en te disant de venir ici, au point que tu te colles à moi ?

Je lui trouvais une excuse bidon, après à elle de prendre ou de s'en inventer une. J'avais pas envie qu'elle soit vraiment gêné, j'avais déjà beaucoup abuser en très peu de temps cela aurait été moche d'en rajouter une couche. Mais avec tout ça, je savais déjà ce que j'allais faire d'elle pour l'intégré comme il faut à l'établissement. Je tapotais doucement le sommet de son cuir-chevelu, ne sachant pas quoi faire de plus.

On pouvait ressentir la gêne causée par ce geste non anodin. Je ne sais vraiment pas ce qui m'a prit, ce n'est vraiment pas habituel chez moi.

"Mh, tu vas bien? Est-ce que je t'ai fais vraiment peur en te disant de venir ici, au point que tu te colles à moi?"

A dire vrai, effectivement son invitation était effrayante mais pourquoi se coller à quelqu'un dont on a peur?
Il me tapotait légèrement le sommet du crâne, je me retirais et lui adressais un sourire.

"Je suis désolée, tu me rappelles juste un ami."

C'était facile et discret, en espérant qu'il ne m'interroge pas là-dessus. Je me retournais dos à lui et recommençais à observer la vue. C'était vraiment beau. Je pense que je pourrais faire de cet endroit un QG. Et qui sait, je pourrais peut-être l'aménager à ma guise si personne ne vient ici!

"Beaucoup de gens montent là-haut? Enfin sur le toit, je veux dire."

J'avais déjà quelques idées, pourquoi pas planter des fleurs un peu partout, fabriquer un espèce de tente ou de château-fort. Ca pourrait être très chouette. Une sorte de repère secret.
Je me demandais réellement d'où il pouvait bien venir. Je contemplais le ciel à la recherche d'une quelconque réponse mais rien à l'horizon ne me venait. Il était intriguant.

Elle se retira, me libérant de son entrave. Malgré la gêne c'était plutôt cool d'avoir un câlin gratuit finalement, elle était toute souriante d'un coup, dis donc c'est que tout allait bien finalement, puis en plus je pouvais enfin ranger ma main dans ma poche tranquillou.

"Je suis désolée, tu me rappelles juste un ami."

Ah bah tien, pourquoi je ressemble toujours ou rappelle quelque chose à quelqu'un ? Bordel un blond avec des cheveux tout hérissé qui ne se décoiffent jamais y'en a pas trente mille bande d'abrutis. C'pourrait devenir vexant à la longue hein, mais bon si elle trouvait quelques repère c'est tant mieux, mais au point de prendre un inconnu dans ses bras c'était un peu gros.

"Beaucoup de gens montent là-haut? Enfin sur le toit, je veux dire."

Dans un premier temps j'ai presque cru qu'elle parlait de là d'où je venais, avant qu'elle ne rectifie le tire bien évidemment. C'était con, mais j'allais lui faire le sujet divisé en 3 parties du genre "Bah, pas trop frère c'est pas tout le monde qui peux voler jusque là" , "Bah les morts en quelques sortes mais là c'plus abstrait" et ainsi qu'une blague salace comme je les aimes mais ça n'était pas trop opportun, encore moins avec une fille dont on ne connaît que l'identité. Alors, "ouf" elle avait rectifier le tire.

Du coup un petit moment de réflexion en analysant les lieux, je balayais le toit du regard.

- Eh bien, les fêtes de Noël approchent donc le froid aussi. Les gens sont un peu frileux dans le coin et préfèrent squatter leurs dortoirs s'ils sèchent. Puis généralement ils ont peur de moi. Elle m'avait tourné le dos pour observer la vue, moi j'allais voir de l'autre côté juste pour observer la cour. Je suis le cerbère du coin et je n'autorise pas grand monde à squatter quand je suis là. Mais j'peux bien faire une exception.

Sa voix se faisait entendre de moins en moins, il s'éloignait de l'autre côté me semble-t-il. Je me retourna donc, faisant valser mes cheveux.

"Eh bien, les fêtes de Noël approchent donc le froid aussi. Les gens sont un peu frileux dans le coin et préfèrent squatter leurs dortoirs s'ils sèchent. Puis généralement ils ont peur de moi. Je suis le cerbère du coin et je n'autorise pas grand monde à squatter quand je suis là. Mais j'peux bien faire une exception."

J'écarquillais les yeux.

"Pourquoi les gens ont peur de toi?"

Il avait piqué ma curiosité une fois de plus. Pourquoi est-ce que plein d'informations émanent de lui? C'est tout de même étrange d'avoir un aura aussi élevé. Quoiqu'il en soit, j'étais bien contente de savoir que les autres élèves avaient "peur" de lui et qu'avec moi il se comportait plutôt bien, à l'exception de sa petite farce du début. Là d'où je viens on nous apprend ce qu'est la cruauté et magner la malice à la perfection, alors je crois que je peux juger de l'effroi dont il fait preuve. Pour l'instant, je ne vois rien qui puisse hérisser mes poils. Faut croire que c'est un garçon populaire et qui ne suit pas vraiment le droit chemin. Ca a quelque chose de charmant, tout de même. Après tout, quand on grandit dans le "pire endroit au monde" on est habitué à côtoyer les mauvaises troupes et c'est d'ailleurs ce qui fonctionnait auprès des gens. Plus tu étais mauvais, plus tu plaisais. C'est peut-être pareil ici aussi... J'ai un peu de mal à comprendre ce monde assez contradictoire.

"Pourquoi les gens ont peur de toi?"

Ha, voilà une question intéressante. Déjà est-ce que l'on pouvait vraiment appeler ça de la peur ? Je n'avais qu'un statut qui me laissais quelques privilèges en échange d'un peu de mon temps. Mais bon, cela faisait bien trop longtemps que je squattais l'établissement et mon petit passif dans le monde magique et celui des humains fait que l'on ne me cherche pas des noises souvent, mais j'avais une énorme flemme de passer pour un monstre assoiffé de sang alors qu'en réalité, je suis une personne incroyablement gentil et patiente, je crois. Je secouais la tête pour souligner mon désaccord avec cette idée.

- Disons que j'ai un certains statut hiérarchique qui fait que je suis en mesure de décidé qui a le droit de venir glander par ici. C'est pratique d'être dans les petits papier du "patron". Je soulignais bien "patron" avec un geste symbolisant les guillemets.

Je me grattais l'arrière du crâne subitement, quelques picotements passagers, en règle général, cela m'arrive quand je suis supposé en déballé plus que je ne veux bien raconter. Mon corps avait toujours tendance à me lancer des signaux particulier. C'est quelque chose de gênant mais à la fois pratique lorsque l'on sait dans quel domaine on peut en faire bon usage. Aller, je lui lâche quelques bails histoire de la mettre en confiance avec la tête blonde que je suis.

- Puis bon, des élèves d'ici je dois être l'un des plus doué, sans prétention quiconque. Pas le meilleur mais je me défend dirons-nous. Et fut un temps ou tout ce réglait à coup de poing. Mais on a vite remédier à cette barbarie.

Je m'asseyais sur un rebord en observant Wine. Je voulais tellement la questionner sur son passé mais ce n'était réellement pas le bon moment, personne ne se livre à un étranger dans un lieu inconnu. Moi je me le permettais, c'était comme si j'étais le juge ici donc "ONLY ME CAN JUDGE YOU" en quelques sortes.

"Disons que j'ai un certain statut hiérarchique qui fait que je suis en mesure de décider qui a le droit de venir glander par ici. C'est pratique d'être dans les petits papiers du patron."

Il mimait des guillemets sur "patron" histoire de bien souligner la chose. Il se grattait l'arrière du crâne. Quelque chose semblait le contrarier. Il continua :

"Puis bon, des élèves d'ici je dois être l'un des plus doué, sans prétention quiconque. Pas le meilleur mais je me défends dirons-nous. Et fut un temps où tout se réglait à coups de poing. Mais on a vite remédier à cette barbarie."

Tout cela était passionnant et c'est vraiment que je buvais légèrement chaque parole qu'il déclamait. En apprendre plus sur mon nouvel environnement et ma nouvelle école était quelque chose d'important et apparemment, je ne pouvais pas tomber sur quelqu'un de mieux renseigné.
Il s'assit et je continuais de regarder devant moi. Je me posais plein de questions.

"Comment ça se fait que tu sois privilégié en quelque sorte? Ravie d'apprendre que tu n'es pas débile et qu'on pourrait rivaliser niveau cours, ça pourrait être marrant."

Je riais aux éclats avant de poursuivre :

"Comment avez-vous remédié à ces règlements de compte violents?"

Quelque part, j'avais de la chance d'être tombé sur lui. Il était très bavard et c'était agréable d'avoir une conversation avec quelqu'un.

Elle semblait réellement captivé par tout ça, j'étais lancé pour faire un documentaire sur "La vie à Elfs-School depuis l'arrivée du blondinet". Et pourquoi pas d'ailleurs ? Je pourrais même en faire une production cinématographique.. Ha, dommage que les humains ne peuvent pas profiter de tout ça, ils rigoleraient bien. Comme quoi, être une créature magique c'était au dessus de tout, elle intervint.

"Comment ça se fait que tu sois privilégié en quelque sorte? Ravie d'apprendre que tu n'es pas débile et qu'on pourrait rivaliser niveau cours, ça pourrait être marrant. Elle riait aux éclats. Comment avez-vous remédié à ces règlements de compte violents?"

Ouh, qu'elle en demandait beaucoup. Autant ses questions, c'était d'une facilité déconcertante de lui répondre, autant que participer au cours pour se disputer la meilleure place possible c'était autre chose, pas moyen que je me pointe en cours assidûment ou que reste éveillé trop longtemps, c'est beaucoup trop pour mon corps fatigué. Bon place aux explications.

- Dans un premier temps, il faut que tu saches que je connais plutôt bien le boss pour des raisons qui je t'avoue m'échappent un peu. Fin bon on est pas les meilleurs amis du monde mais il me fait confiance, alors je gère parfois certaines choses pour lui et je suis donc le président du conseil des élèves. Je soufflais un instant avant de rependre. Du coup, j'ai eu cette place parce que je suis quelqu'un de "fort" et de "confiance" en somme. En plus d'être sociable.

Je faisais craquer ma nuque doucement en balançant en penchant ma tête en avant, puis dans le sens des aiguilles d'une montre pour me débloquer un truc coincé, pas très agréable d'être déranger durant son temps de parole.

- Puis bon, l'école c'est bien beau mais j'ai acquis pas mal de chose avec un mentor qui m'aura tout appris jusqu'au bout. Donc pour le secret, et attention peu le savent : je suis là juste pour avoir un toit surtout, j'aime trop mon "autonomie" pour vivre chez papa-maman. D'ailleurs soit dit en passant, la fille qui se faisait remarquer en cours, et je ne parle pas de toi, c'était ma soeur, bref tu apprendras à la connaître de toi même si tu te sens d'attaque. Un petit temps d'arrêt, et un bâillement s'échappait de ma bouche. Mmh quoi d'autre... Un temps de réflexion.. Ha ! Oui, les conflits.. Eh bien je dois taper sur la gueule des dissident.

C'était beaucoup d'information pour elle ? Ah, maintenant je dois vraiment avoir l'air d'un tortionnaire qui profite de son pouvoir sur les autres élèves. Boh, c'est peut être un peu vrai, et je n'aurais pas pu lui cacher éternellement si c'est mon "boulot".

J'avais l'impression d'avoir un conteur d'histoires en face de moi. Il ne s'arrêtait pas de parler et ce n'était pas si ennuyant que ça. Je devais maintenant répondre au surplus d'informations auxquelles j'ai eu droit. Je n'avais plus envie de poser réellement de questions sur tout ça, je pense que j'en savais déjà assez pour le moment et donc inutile de rentrer dans les détails.
Je ne gardais que sa dernière phrase qui sonnait un peu plus faux que les autres, et je reprenais avec un sourire :

"Donc tu es un homme de conflit. Tu portes bien ton nom."

C'était une légère moquerie et je n'allais certainement pas m'empêcher de la faire. Après tout, il est blagueur, non?
Je voulais désormais en apprendre un peu plus sur sa personne, sans forcément rentrer trop dans les détails et de risquer de poser un malaise.

"Dis-moi, tu as des pouvoirs toi? Lesquels?"

Je crois qu'à peu près tout le monde ici possède certains talents, ce devait être une question relativement banale. Ou pas? Je ne savais pas très bien ce qui était trop personnel ou pas, étant donné que je n'ai jamais fais dans le social.

"Donc tu es un homme de conflit. Tu portes bien ton nom."

Dis-donc elle y tient vraiment à cette idée de "Conflit" vis à vis de mon nom de famille. Enfin, si ça l'amuse. Même si je dois avouer que cela me fait vraiment peur tant une sombre vérité s'y cachait. Le mot parfait pour décrire cela : Troublant. Je m'étais simplement contenter de lui adressais une grimace du style "gnah gnah très drôle". Elle posa une nouvelle question, allez c'est la fête c'est ma tournée de réponses.

"Dis-moi, tu as des pouvoirs toi? Lesquels?"

- Eh bien, c'est un secret.

Je laissais un temps de vide, la fixant avec un air satisfait. Ce n'était qu'à moitié vrai, mais je voulais lui faire comprendre de manière ludique que les pouvoirs de chacun sont comme un atout à exploité comme il faut, la personne qui possède le plus d'information sur son adversaire est généralement dominant s'il sait exploiter ses ressources.

- Bon, en réalité c'est pas un secret. Mais prend garde à qui tu te dévoiles. Que ce soit sur tes pouvoirs ou sur ta personne. Me concernant, j'ai une affinité particulière avec le feu et la télékinésie, c'est l'essentiel mais je garde quelques carte face cachée [YUGIHOOOOO]

Je croisais les bras, l'analysant de haut en bas sans reluquer, bon peut être un petit peu mais je reste un homme. En réalité je me demandais bien ce qu'elle pouvait bien caché comme pouvoir. J'étais prêt à parier sur tout ce qui touche à la nécromancie, pas qu'elle était d'un ennui mortel loin de là, mais généralement les filles un peu solo et mystérieuse cachent des pouvoirs assez... Improbable ?

- Et toi, que sais-tu faire ?

"Eh bien, c'est un secret."

Euh, d'accord? Je ne comprenais pas vraiment en quoi ses pouvoirs pouvaient être un secret à moins que ce soit un psychopathe déjanté. Je n'osais rien dire, ne comprenant pas réellement la situation. Mais il reprit au bout de quelques temps :

"Bon, en réalité, c'est pas un secret. Mais prends garde à qui tu te dévoiles. Que ce soit sur tes pouvoirs ou ta personne."

Je voyais à peu près où il venait en venir mais je crois être en mesure de me protéger moi-même et je ne suis pas du style à raconter ma vie. Il poursuivit :

"Me concernant, j'ai une affinité particulière avec le feu et la télékinésie, c'est l'essentiel mais je garde quelques cartes face cachée."

Plutôt intéressant, le feu est un élément difficile à maîtriser et la télékinésie peut s'avérer très importante lors d'un duel (DU-DU-DU-DUEEEEEL [on continue dans Yu-Gi Oh!]).
Il restait là, devant moi, les bras croisés à me regarder de haut en bas, comme s'il analysait chaque partie de moi. Je trouvais ça un peu étrange et commençais à rougir un peu.

"Et toi, que sais-tu faire?"

Apparemment, je ne devais pas trop en dire, c'est bien ça? Très bien, alors j'allais lui dire qu'une parcelle de mes pouvoirs, et sans doute laisser de côté le plus important de tous.

"Je contrôle tout ce qui est du domaine de l'électricité etc, du style le tonnerre, les éclairs, et tout ce qui va avec, et je maîtrise également la télépathie."

En général, je ne m'en sers pas sur de potentiels amis ou lorsque ça n'a pas grand intérêt mais j'avais bien envie de savoir à quoi il pouvait bien penser en me regardant de la sorte. Au lieu d'user de mes pouvoirs à son insu je lui demandais donc :

"Dis, pourquoi tu me regardes comme ça?"

J'étais gênée de poser cette question, ce n'est pas vraiment sympathique de s'incruster dans les réflexions des gens mais j'étais encore plus gênée d'imaginer ce qu'il pouvait en être.

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